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     CENTENAIRE BRASSENS

  

   

SITE DE LA VILLE DE SETE DEDIE AU CENTENAIRE DE GEORGES BRASSENS

2021 marque le centenaire de la naissance de Georges Brassens.
Pour l’occasion, la Ville de Sète, avec le soutien du ministère de la Culture, et de ses partenaires, organise de nombreux événements de juin à décembre sur le bateau du centenaire, Le Roquerols, amarré quai du Maroc ainsi que dans les lieux culturels sétois.
Un agenda est mis à jour en haut de page du site pour ne rien rater des événements.
Retrouvez également les infos pratiques et tarifs.

   


Sète : "La Déryves" remporte le Trophée Brassens de la chanson 2022

Sète : les cinq finalistes du trophée Brassens désignés ce week-end

Sète : l'adieu au Centenaire Brassens s'est fait dans un esprit de convivialité

Sète : les derniers feux du Centenaire Brassens sur le Roquerols

Sète : une dictée "spécial Brassens" sur le bateau Roquerols

Dictée : qui veut se mesurer à Brassens ?

Le concert "Brassens à 100 ans" enregistré à Sète sera diffusé dimanche 31 octobre sur France Inter

Georges Brassens est mort il y a 40 ans à Saint-Gély : l'album photo des derniers mois de sa vie

Sète : 1 000 femmes nous regardent et font un clin d'œil à Brassens avec Pierre Maraval

Sète : les femmes de Brassens, Maryline Martin, auteure, dédicace son livre au Roquerols

Sète : revivez en images le spectacle événement "Brassens à 100 ans", de François Morel

Sète : Brassens sur les ondes d'Europe 1

Sète : dans le secret des répétitions du spectacle anniversaire de Brassens créé par François Morel

Sète : une grande soirée populaire pour fêter les 100 ans de Georges Brassens

Sète : Robert François met en scène les chansons de Brassens

Concours #ChantonsBrassens : qui sont les membres du jury chargés de départager les finalistes ?

Sète : une œuvre originale pour le centenaire de Georges Brassens

Sète : Cap Brassens a mis le paquet pour "22, v'là Georges"

Sète : Avec Souchon, Bruni, Biolay, dans les coulisses de la soirée hommage à Brassens de France 3

Sète : Robert Combas "chante" Sète et Brassens avec ses couleurs au musée Paul-Valéry

Sète : la Plagette va partir en immersion avec Georges Brassens

L'office de tourisme organise, tous les vendredis matin, une visite guidée retraçant la vie du poète à travers des lieux emblématiques.

Bouzigues : en juin 1981, c'était la "der" de Brassens

Sète : 64 dessinateurs de presse pour célébrer en images l'esprit libertaire de Brassens

Sète : la légendaire rencontre entre Brassens, Brel et Ferré du 6 janvier 1969, c'est grâce à lui

Sète : Alpha Brassens ou l'abécédaire d'un poète turlupin

Sète : le typographiste Jean-Renaud Cuaz crée les caractères Brassens

Sète : Georges Brassens derrière les portes, une exposition ludique et ingénieuse

Centenaire de la naissance de Georges Brassens : découvrez ses chansons dont des rues du quartier des Salins portent le nom

Retour en photos sur la navirade de Sète au rocher de Roquerols

Sète : du petit Georges au grand Brassens, une nouvelle visite à effectuer avec l'office de tourisme

Centenaire Brassens à Sète : la visite du bateau des copains d’abord avec Clémentine Deroudille

 


  

Centenaire de la naissance de Georges Brassens : découvrez ses chansons dont les rues du Quartier des Salins portent le nom

 

Avec Midi Libre ils chantent Georges Brassens

 


 

Sète : "La Déryves" remporte le Trophée Brassens de la chanson 2022

 

 

 

Le duo aveyronnais est lauréat du grand prix du Trophée Brassesn de la chanson 2022.

"Je crois qu'on est aux anges, c'est tellement d'honneur", affirmaient en chœur les deux Yves qui forment le duo aveyronnais La Déryves, après avoir remporté, le samedi 5 février, en début de soirée, le grand prix du jury du Trophée Brassens de la chanson 2022. Une récompense qui va leur permettre de monter sur la scène du théâtre de la Mer, la 3e semaine de juin lors du "Festival Quand je pense à Fernande" en première partie d'une ou d'un artiste que l'on ne connaît pas encore.

Quatre groupes et une artiste chant piano étaient en lice

Ce grand prix était décerné à l'Espace Brassens de Sète, lors d'une soirée à l'issue de laquelle le groupe isérois La Palessou s'est vu décerner le prix du public.

Pour cette finale du Trophée Brassens, quatre groupes et une artiste chant piano étaient en lice. Comme l'a rappelé l'organisation "ils avaient été sélectionnés parmi 76 candidats issus de toute la France". "Puis la semaine dernière parmi ceux-ci, une sélection de 10 artistes avait été retenue avant d'être réduite à 5 finalistes pour le grand soir".

 

     

 


 

Sète : les cinq finalistes du trophée Brassens désignés ce week-end

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Les finalistes sélectionnés par le jury se produiront le samedi 5 février à l'espace Georges-Brassens à 18h.

Étape cruciale du prestigieux trophée Brassens. Ce samedi 29 janvier, la direction du club Georges-Brassens et les autres membres du jury, se sont réunis pour se positionner sur les cinq finalistes du concours. Il y a donc des choix à faire, car si certains ont déjà leurs petits chouchous, il faut prendre les décisions collectivement. Et sur 75 participants, ce n'est pas chose facile. "Certains sortent quand même du lot, on voit qu'il y a eu beaucoup de travail", affirme Philippe Coquerel, musicien. Des chanteurs et musiciens de tous les âges, et de toute la France. "Il y a tellement de choses différentes, c'est toujours un plaisir de tout écouter" poursuit-il.

Sortir du lot

Comment départager tous ces candidats ? D'abord, le professionnalisme. "Il y a beaucoup d'amateurs, mais il faut que la qualité soit assez bonne pour qu'on puisse donner un avis dessus", assure Marie Brune, présidente du club. Parfois, le coup de cœur est immédiat, parfois c'est l'inverse. Mais les goûts individuels doivent tout de même rester en retrait durant cette délibération. "Il faut argumenter, pourquoi cet artiste et pas un autre", explique Paul-Eric Laures, membre du jury. Pour Sylvie Raffard, directrice de l'espace Georges Brassens, l'originalité reste un point fort pour les nombreux participants : "on déteste le plagiat, il ne faut pas que ce soit une copie pure et dure".

Une passion qui perdure

Et si le jury prend cette tâche très au sérieux, c'est parce que ce trophée reste un symbole patrimonial très fort. "Nous aimons la chanson française, la belle musique et les textes travaillés. Nous ne voulons pas que cela disparaisse", proclame Angel Girones, artiste et créateur du club. Pour les musiciens, c'est également l'opportunité de démontrer leur talent au grand public. "C'est dur pour eux de se faire connaître. Ce trophée est un réel tremplin", conclut Marie Brune. Les résultats seront communiqués la semaine prochaine et les cinq finalistes s'affronteront une dernière fois ce samedi 5 février. À l'issue de ce spectacle, le jury remettra le trophée Brassens, le prix du jury et le prix du public.

Des candidats des quatre coins de France

Depuis 2016, le club Georges-Brassens remet ce trophée emblématique aux différents gagnants. Cette année, le taux de participation a légèrement chuté. "D'habitude, on tourne autour de 100 candidats, je pense que la crise sanitaire a joué un rôle dans la baisse des demandes et d'envois de musiques", détaille Marie Brune. Mais le concours continue d'intéresser, et bien au-delà du port de Sète.

"Le trophée a vraiment une portée nationale, il ne concerne pas uniquement la ville de Sète. Nous avons eu des participants de Bordeaux ou même de Paris".

 

     

 

 


 

Sète : l'adieu au Centenaire Brassens s'est fait dans un esprit de convivialité

 

 

 

Apéritif, concert, projections, décrochage d'exposition ont marqué la dernière journée officielle des célébrations sur le Roquerols, dimanche 5 décembre.

Il avait fallu des mois pour la réaliser et l'accrocher sur les conteneurs à quai, autour du bateau le Roquerols. Dimanche 5 décembre, il n'a fallu que quelques heures pour déposer les portraits des milles femmes réalisés pour le Centenaire Brassens.

Moment symbolique qui a marqué le début des adieux à une année dédiée au chanteur sétois.
Apéritif convivial, concerts et projections marquant la journée.

L'ampleur du Centenaire

Il fut raccourci par le covid, mais ce Centenaire désormais clos a pris une ampleur que peu de personnes imaginaient. En nombre de spectacles, conférences, et en accueil public.

La photo sous le bras

L'exposition photographique de Pierre Maraval réalisée pour le Centenaire Brassens a donc été décrochée dimanche. Ses modèles sétoises venant récupérer leur photo, celle de leur fille, leur sœur ou d'une amie.

Après avoir trouvé le visage cherché encore au mur, posé sur une table ou au sol, elles se promenaient souvent, ensuite, portrait carré sous le bras, dans le Roquerols pour prendre part aux animations.

Il y avait cette dame, cherchant désespérément un portrait. Ou celle-ci, rieuse, à l'apéritif, entre une affiche de Brassens libertaire, et sa souriante photo à elle, posée au sol. Il y avait cette fillette, refusant de repartir avec sa maman, portrait sous le bras. Ou cette autre, voulant à tout prix porter une photo quasiment aussi grande qu'elle...

Même si la comparaison n'est pas évidente, car cet événement restera unique en son genre, les organisateurs estiment qu'il "revient deux fois moins cher qu'une scène nationale et génère deux fois plus d'entrées payantes et de presse".

Tous les comptes ne sont pas encore faits, mais le budget devrait avoisiner le million d'euros, avec des recettes (bar, restaurant, boutique, entrées) entre 600 000 et 700 000 €. L'espace Brassens ayant par exemple profité à plein des visites "touristiques" autour de l'anniversaire.

"Un succès" salué

Dimanche, en tout cas, sur le pont, Jeanne Corporon, adjointe au maire en charge du Centenaire, avouait un pincement au cœur.

François Commeinhes, lui, saluait avant toute chose "un succès. Pour Brassens, pour la Ville, pour l'ensemble des associations qui se sont impliquées. Au départ, il y en avait 35. Puis on a été obligés d'élargir à l'échelle de l'agglomération et elles ont été 69 sur l'ensemble du territoire ! Et il y a l'image de la Ville de Sète, à travers toutes les émissions télé, radio, qui ont pu voir le jour. Notamment celle de France 3, qui a été assez exceptionnelle. Cela fait découvrir Sète sous certains angles qui n'étaient peut-être pas perçus par l'ensemble de nos concitoyens locaux et nationaux. Mais surtout, cela a permis de percevoir Brassens différemment et de le faire redécouvrir à des générations qui ne l'avaient pas connu. Je suis persuadé que cela va entraîner encore une dynamique autour de Brassens dans les années à venir."
 

 

 

Apéritif convivial, concerts et animations pour cette dernière journée Brassens à bord du Roquerols.

Avant cela,le Roquerols va encore accueillir le festival BazR. Puis il faudra plusieurs semaines de démontage et travaux avant de rendre le bateau à son propriétaire (début 2022).

L'exposition Combas actuellement présentée au musée Paul-Valéry, elle, va voyager. Elle va prendre la direction de l'hôtel Goüin, à Tours, perpétuant l'esprit de la fête populaire et qualitative que Sète vient de faire à Georges Brassens.

 

    

 

 


 

Sète : les derniers feux du Centenaire Brassens sur le Roquerols



Trois concerts, dont celui des Sans-Pattes emmené par Robert Combas, avant le final, ce dimanche 5 décembre.

Premier bilan de cette commémoration exceptionnelle en compagnie de l'un de ses maîtres d'œuvre, Bernard Lonjon.

Le marathon tire à sa fin.

Marathon ? Le mot paraît presque faible à l'égard de l'ampleur inédite du Centenaire Brassens qui a démarré le 9 juin et s'achèvera ce dimanche 5 décembre.

Et ce après 270 événements ! Premier bilan avec Bernard Lonjon, biographe de Brassens (il lui a consacré six livres), et qui était à la barre de cette pléthorique programmation.

On arrive au bout... Qu'éprouvez-vous ?

Une immense satisfaction ! On peut dire que cette commémoration a été unique au monde. J'ai eu beau passer en revue les célébrations d'artistes, à travers le monde : même pour Elvis Presley, il n'y a pas eu d'hommage aussi riche et aussi long ! Nous aurons ainsi accueilli à Sète environ 270 événements, que ce soit à bord du Roquerols, et en comptant les 61 projets associatifs retenus, notamment le festival "22, v'là Georges" de Cap Brassens. Et nous aurions pu en avoir 350 tant nous avons été sollicités.

Comment expliquez-vous cet engouement créatif ?

Énormément d'artistes tenaient à venir à Sète, la ville natale, qui était l'épicentre de ce Centenaire, alors qu'en général, tout se passe à Paris. On savait que Brassens était universel et intemporel, on a pu le constater de facto depuis six mois au Roquerols, à travers une kyrielle d'adaptations, du punk-rock au hip hop, du jazz au chaâbi algérien, et le foisonnement de projets apportés par de jeunes artistes.

Quels temps forts retenez-vous de ces six mois écoulés ?

Difficile à dire, il y en a eu tellement... Pour ma part, je retiens les rendez-vous autour des liens entre Brassens, San Antonio, Manitas de Plata, avec cette superbe fête gitane le 7 août (NDLR : jour du centenaire du guitariste aux mains d'argent, également natif de Sète) ou encore La Fontaine, dont c'était en 2021 le 400e anniversaire de la naissance, et qui était l'auteur préféré de Brassens. Il y a une filiation évidente entre l'auteur des "Fables" et lui. Il faudrait mentionner aussi les créations, notamment sur la "Tour des Miracles", les trois colloques internationaux, l'exposition de dessins de presse, et puis, hors du Roquerols, le spectacle de François Morel au théâtre Molière, l'exposition de Robert Combas au musée Paul-Valéry, et tout ce qui s'est passé à l'Espace Brassens bien sûr...

Ce Centenaire a aussi eu un retentissement bien au-delà de Sète...

O combien ! Toute la presse, non seulement en France, lui a rendu hommage, avec d'innombrables articles, des "Une", des numéros spéciaux, et de nombreuses chaînes de télé aussi, dont France 3 via l'émission spéciale réalisée à Sète, "Une journée avec Brassens", avec Souchon, Biolay, etc. Et pas moins de 18 nouveaux livres ont été publiés. On en compte désormais plus de 350 sur Brassens. Bien plus que pour d'autres grands de la chanson française.

Le Centenaire achevé, qu'espérez-vous pour la suite, en 2022 et les années suivantes ?

Une dynamique est lancée. De nouveaux événements sont en chantier. Des universitaires veulent revenir. Pourquoi, déjà, ne pas organiser des "Journées Georges-Brassens" comme pour Paul-Valéry ?

Les derniers rendez-vous

Ce jeudi 2, à 20 h 30, concert de Petitcopek, le rappeur sétois âgé de 25 ans, qui s'apprête à sortir un album de reprises de Brassens (6 €/3 €).

Vendredi 3, à 20 h 30, place aux Sans-Pattes, le groupe rock emmené par Robert Combas et Lucas Mancione (9 €/6 €).

Samedi 4, concert soul-blues avec le quintet Dreams Never Die (12 €).

Et enfin dimanche 5, à partir de 11 h, grande journée de clôture avec des surprises tout au long de la journée, et le décrochage de l'exposition de portraits réalisés par Pierre Maraval, "Mille femmes à Sète, Brassens au féminin" (gratuit), plus un concert à 16 h de Jean-Michel Balester, et la projection à 18 h d'un film de Bruno Lejean.

Accès gratuit.

 

    

 

 


 

Sète : une dictée "spécial Brassens" sur le bateau Roquerols.

Vingt-cinq candidats étaient en lice, ce mercredi 24 novembre.

Attentivement assis à l'intérieur du bateau-phare dédié au Centenaire du poète sétois, amarré quai du Maroc.

 

 

 

C’était l'heure de la dictée, ce mercredi 24 novembre. À bord du bateau-phare Roquerols, dédié au Centenaire de Georges Brassens (1921-1981).

De fait, en cette année commémorative, ce rendez-vous annuel, proposé par Tino Di Martino, à travers son "Café Littéraire", ne pouvait qu'être consacré, fort à propos, à l'illustre enfant du pays.

Il est 15 heures. Est-ce l'effet de la météo, particulièrement chagrine ? Seulement vingt-cinq candidats ont répondu à l'appel. Candidates, plutôt, en très large majorité. Bien peu de concurrents masculins, sinon, pour n'en citer qu'un, Jean-François. À ses côtés, une majorité de femmes, de retraitées surtout.

"Les neurones qui fonctionnent"

Comme Dany, venue pour vérifier si "on a encore les neurones qui fonctionnent. Les ados, ils ne savent plus écrire, ils n'ont que leurs portables !". Marie-Louise, elle, est déterminée : "Il faut battre les jeunes !". Qui ne sont pas nombreux et même très minoritaires, lorsque Marie-Ange Hoffmann, adossée au bar du bateau, entame la lecture du texte.

D'abord in extenso, sans temps morts, pour mettre tout le monde dans l'ambiance. Avant, ensuite, au coup d'envoi officiel, de le reprendre, de le lire lentement, distinctement, afin que chacun(e) soit à armes égales pour le retranscrire, avec son stylo, sur les feuilles de papier remises à l'arrivée.
Après avoir avalé un petit café. Ou pas. Tino Di Martino, le créateur du Café littéraire, a veillé à ce que chacun(e) soit à l'aise. En avertissant néanmoins : "Surtout, ne pas copier sur les voisins !".
"Les mêmes consignes, comme à l'école !"
confie en catimini une participante.

"Je l'ai vu en 1970 à Béziers !"

En attendant, le long des tables, on devise, on discute. On se remémore des souvenirs liés au poète. Comment Solange aurait-elle pu oublier d'avoir "vu Brassens en 1970 à Béziers !". Paulette, elle, l'avait applaudi à l'Alcazar, à Marseille, où elle avait aussi "admiré Yves Montand".

15 h. C'est parti. Marie-Ange lit, déclame le texte, à voix haute. Stylo en main, tout le monde est à l'écoute, affairé, concentré.

Le texte ?

"La préface signée Brassens d'un livre paru en 1967, écrit par André Vers, ami de Jacques Prévert, Blaise Cendrars et René Fallet", précise Bernard Lonjon, grand connaisseur de l'œuvre du père des "Copains d'abord".

Deux heures plus tard, les copies rendues, ayant été soumises au jury, le palmarès est tombé.
C'est Monique Plantier, de Hérépian, qui a fait le moins de fautes (3/4 d'une !), devant Robert Pailhès, de Montpellier, Alexandre Deruelle étant lauréat dans la catégorie jeunes.

Les gagnants sont repartis avec des livres sur Brassens. Mais aussi leur diplôme d'honneur...

Qui vaut son pesant !

Le début du texte de la dictée

"Je connais André Vers tout comme son compère Fallet depuis pas mal de bonnes et de mauvaises lunes. André Vers s'imagine et essaye de persuader les autres qu'il est auvergnat, et une certaine chanson m'a créé quelques liens avec la terre de Vercingétorix. D'après les meilleures sources qui descendent du puy Mary, le Gaulois n'avait pas de moustaches, au grand dam des traditions orales. Je te tire les tiennes, André. Les plumitifs et les folliculaires me cernent et voici que tu te mêles à cette gent scribouillarde, à ces trotte-menu du stylo".

 

    

 

 


 

Dictée : qui veut se mesurer à Brassens ?

 

 

Centenaire oblige, la dictée du Café littéraire aura lieu sur le Roquerols.

Cette année, le Café littéraire consacre sa traditionnelle dictée à un texte de Georges Brassens.

Ce ne sera pas une chanson, alors inutile de réviser ses classiques. La dictée que propose chaque année l’association culturelle sétoise Le Café littéraire sera bel et bien consacrée à Brassens, mais ce que lira à voix haute Marie-Ange Hoffmann, l’une de ses membres, sera un écrit inconnu.
Un indice, cependant : "Nous avons choisi une préface que Brassens a écrite pour un de ses amis photographe, Pierre Cordier, en janvier 1979", dévoile-t-elle.

Une version plus courte pour les collégiens

La surprise sera donc entière quant à la teneur de ce texte qui sera dicté

mercredi 24 novembre à 15 h sur le Roquerols.

Là sont attendus les habitués de la dictée annuelle du Café littéraire (ordinairement sur le thème de la mer) comme les nouveaux venus, ceux qui aiment l’orthographe et l’exercice "typiquement français de la dictée, qui n’est pas pratiquée dans d’autres pays", selon Marie-Ange Hoffmann, qui constate chaque année que "beaucoup de gens aiment tester leur orthographe et prennent la dictée comme un jeu. Ils aiment la langue, les mots".

Avec Brassens, ils devraient être servis. Deux versions du texte seront proposées : une pour les collégiens de Paul-Valéry et Saint-Joseph, associés à l’événement, et une plus longue (350 mots) pour les autres. "Ce n’est pas la dictée de Pivot, mais il y a quand même des petits pièges" , annonce Marie-Ange Hoffmann. Au terme de trois lectures, les copies sont relevées et corrigées par les sept membres du jury. Les mieux notés repartiront avec des livres… sur Brassens.

Mercredi 24 novembre à 15 h. Gratuit.

Centenaire oblige, la dictée du Café littéraire aura lieu sur le Roquerols.

 

    

 


 

Le concert "Brassens à 100 ans" enregistré à Sète sera diffusé dimanche 31 octobre sur France Inter

 

 

 

La radio publique l'a enregistré le 22 octobre au soir, pour l'hommage rendu lors du Centenaire du chanteur sétois.

C'est une chance supplémentaire. Celle d'entendre pour certains pour la première fois François Morel rendre un hommage aussi simple que talentueux à Georges Brassens sur la scène du théâtre Molière, à Sète.

Celle pour d'autres de revivre les interprétations d'une Juliette incroyable !

Celle de se laisser transporter par les voix et les notes d'Antoine Salher, Judith Chemla, Thibaud Defever, Amos Mah, Lucrèce Sassella.

Celle encore de sentir une salle comble vibrer !

Revivre le concert hommage

Ce dimanche 31 octobre, de 15 à 17 heures, France Inter programme effet le concert événement créé le 22 octobre dernier, pour fêter les 100 ans de la naissance de Georges Brassens.
Cet hommage intitulé "Brassens a 100 ans" devait être diffusé en direct le 22 octobre. Une grève l'en a empêché.

Tant pis pour la date. Tant mieux pour les oreilles de ceux qui s'y sont régalés : ils vont pouvoir le réentendre et le partager avec tous ceux qui vont le découvrir.

Une chance. Un bonheur.

 

    

 


 

Georges Brassens est mort il y a 40 ans à Saint-Gély : l'album photo des derniers mois de sa vie

 

 

 

    

 


 

Sète : 1 000 femmes nous regardent et font un clin d'œil à Brassens avec Pierre Maraval

 

 

 

Le grand vernissage de l'exposition réalisée dans le cadre du Centenaire de Georges Brassens a eu lieu dimanche 24 octobre sur le quai du Maroc.

Elles étaient toutes là, ou presque ! Parfois en double. En chair et en os, et en photo.
Les 1 000 femmes qui ont accepté de poser depuis le mois d'avril dernier, pour Pierre Maraval, étaient à la fête, dimanche 24 octobre, devant le bateau le Roquerols.
L'heure était en effet venue du vernissage de cette fameuse exposition née de leurs visages et de leurs regards.

Voulue dans le cadre du Centenaire Brassens, "1 000 femmes à Sète, Brassens au féminin" a représenté une course de fond pour l'artiste.
Il a en effet dû rencontrer, trouver, parfois convaincre, ce millier de femmes et filles de poser pour constituer au final une exposition géante. Et il a dû leur faire dire quelques mots sur Georges Brassens, ou citer un titre, quelques paroles...

 

 

Les visages sont affichés sur les conteneurs autour du bateau le Roquerols. Midi Libre - Caroline Froelig

Portraits très appréciés

Des mots qui entourent les visages, présentés sur l'ensemble des conteneurs installés quai d'Alger, au pied du bateau du Centenaire, le Roquerols.
Dès les premières photos réalisées, voici plusieurs mois, les portraits ont commencé à être accrochés. Ils sont désormais partout. Et sont visiblement très appréciés. Des vols ont même été constatés...

Dimanche, le temps de ce vernissage, le public les scrutait, cherchant là une figure connue, là une amie, une fille, ou une personnalité. Toutes se mêlant.

 

 

Pierre Maraval recevait tous ses modèles et leur dédicaçait le livre "Brassens au féminin". Midi Libre - Caroline Froelig

Pour cet hommage à Brassens qui mue, évidemment, visage après visage, en un hommage aux femmes de Sète, un livre a également été édité. Pierre Maraval le dédicaçait patiemment à toutes ses modèles, venues chercher leur exemplaire souvenir de cette installation artistique et expérience personnelle.

Un livre est d'ailleurs parti orné d'un petit dessin pour être donné à la présidente de Région. Carole Delga a en effet fait partie des femmes photographiées à Sète, fière, écrit-elle, de participer à cette "récolte" de visages et d'humanité où toutes les femmes sont visibles, unies et égales.

    

 

 


 

 

Sète : les femmes de Brassens, Maryline Martin, auteure, dédicace son livre au Roquerols

 

 

 

Parmi tous les auteurs qui ont écrit sur Georges Brassens, il n'y a que quelques femmes. Maryline Martin est l'une d'elles.

Elle présente son livre à l'occasion des rencontres et conférences littéraires organisées sur le site du bateau anniversaire.

Ce samedi 23 octobre, de 10h à 17h au Roquerols quai du Maroc.

"Il y a eu un très bel échange avec les lecteurs et les lectrices qui sont venus me voir après la conférence", raconte Maryline.

Son livre parle des deux femmes qui ont compté dans l'œuvre de Georges Brassens. "Pour la petite anecdote, lorsque j'ai évoqué l'impasse Florimont, là ou habitait la Jeanne de Brassens, un lecteur était en train de converser par SMS avec sa compagne qui se trouvait au même instant dans cette impasse. J'aime ces signes du destin", ajoute-t-elle.

Trente ans de différence

Le lecteur a ensuite acheté le livre et fait dédicacer. Un joli cadeau sans doute.

L'ouvrage est un récit romancé, une carte du tendre, sur les deux femmes qui ont compté pour Georges Brassens mais aussi sur l'homme qu'il a été pour elles.

"Jeanne, celle qu'il a beaucoup aimée malgré leurs trente ans de différence. Elle était plus âgée que lui. Et Joha sa Püpchen, jeune blonde allemande, sa blonde chenille, sa déesse de la Baltique... J'ai voulu mettre en avant ses deux femmes qui ont influencé son œuvre", l'auteure est également chroniqueuse radio, ce qui rend son verbe fluide.

Un homme pétri de contradictions

"C'était un homme pétri de contradictions - comme on l'est tous - mais généreux et tourné vers l'autre", cette habitante du "quartier de la Jeanne" à Paris dans le 14e arrondissement, a pris l'option de ne pas marcher dans les sentiers battus de la biographie, mais de poser ses mots, comme elle les aime, par un regard féminin.

"Une femme c'est un cadeau qui nous choisit"

Elle parle aussi de Patachou. "S’il n'y avait pas eu Jeanne il n'y aurait pas eu Brassens, mais s’il n'y avait pas eu Patachou, il n'y aurait pas eu Georges Brassens", analyse-t-elle.

Ce récit met en lumière ces femmes. "Il était tout sauf un misogyne. Il disait qu'une femme c'est un cadeau qui nous choisit ".

Pour appuyer son propos elle parle également de la belle part laissée dans les chansons à la femme.
"À toutes les femmes d'ailleurs, il a écrit La Complainte des filles de joies. Ces femmes lui ont bien rendu en lui écrivant une très belle lettre lorsque la chanson est sortie"

Maryline raconte que Georges à écrit pour Joha, La Non demande en mariage. Et que quelques jours avant de décéder il lui aurait demandé sa main. Avance qu'elle aurait refusé par fidélité à ses principes et à cette chanson.

"Elle a décidé de poursuivre le chemin, sans elle aussi, apposer son nom en bas du parchemin".

   

    

 

 


 

Sète : revivez en images le spectacle événement "Brassens à 100 ans", de François Morel

Quelle soirée !

Sur la scène du théâtre Molière de Sète bondé, François Morel, Juliette et leurs talentueux complices Antoine Sahler, Judith Chemla, Thibaud Defever, Amos Mah et Lucrèce Sassella ont donné leur spectacle “Brassens a 100 ans” pour la plus grande joie d’un public conquis par leur prestation.

Juliette a notamment épaté par son humour, son immense voix et ses réinterprétations. Faisant jaillir la salle de ses sièges de velours à plusieurs reprises.

La soirée s’est finie par une “standing ovation” amplement méritée pour l'ensemble des artistes, et pour un François Morel qui a fait de sa carte blanche donnée par la Ville de Sète pour ce Centenaire Brassens un petit bijou chanté et joué !

 

       

  

    

   

      

 

    

 


 

Sète : Brassens sur les ondes d'Europe 1

 

 

 

Jeudi 21 octobre et vendredi 22 octobre, la radio Europe 1 va proposer un programme spécial pour le centenaire de la naissance de Georges Brassens.

Pour fêter comme il se doit le centenaire de la naissance de l'illustre chanteur à moustache, la radio Europe 1 a mis en place un dispositif spécial ce jeudi 21 et vendredi 22 octobre.
Rappelons qu'à l'époque où elle s'appelait encore Europe n°1, la station de radio a été la seule à diffuser des chansons de Georges Brassens alors interdit sur les ondes des radios d'Etat.

À partir de 20h et pendant une heure, le journaliste Mouloud Achour animera une émission spéciale de Verveine Underground, dans laquelle il reviendra sur la carrière de Brassens.

La station diffuse dès 21h le documentaire tout sonore "Georges Brassens… j’ai rendez-vous avec vous" produit et réalisé par Sébastien Guidis et Julien Tharaud .

À travers ses archives, Europe 1 proposera aux auditeurs de dresser un portrait sonore et délicat de cette figure mythique de la chanson française.

La musique, la nature, la rébellion, l’humanité, la poésie… cinq thématiques permettront de découvrir cinq facettes de l’artiste. Bande annonce ici.

Vendredi 22 octobre, Georges Brassens sera à l’honneur dans Europe Matin dans la chronique "Le jour où" à 7h23 portée par Pauline Jacot.

Dans "Historiquement Vôtre (16h-18h), Stéphane Bern et Matthieu Noël dresseront le portrait de Georges Brassens. Ils recevront à cette occasion Clémentine Deroudille, auteure du livre "Brassens, le libertaire de la chanson" aux éditions Gallimard.

Clémentine Portier-Kaltenbach plongera les auditeurs "Dans l’intimité de Georges Brassens" et le quiz quotidien "Bern to be alive" sera consacré au chanteur sétois.

 

    

 

 


 

Sète : dans le secret des répétitions du spectacle anniversaire de Brassens créé par François Morel

 

 

 

L'une de nos journalistes a pu se glisser dans les coulisses. Et prendre l'ambiance de ce spectacle pour lequel le comédien et chanteur a eu carte blanche.

Rendez-vous les 22 et 23 octobre pour le voir au théâtre Molière, à Sète.

La chanteuse Juliette se tient devant le rideau de scène du Théâtre Molière. Cela fait cinq bonnes minutes qu'elle mime un contrebassiste en action, dans le vide.

Lucrèce Sassella, elle, a posé sa jambe gauche sur une chaise, à la Brassens et mime un guitariste.

Derrière le rideau, on discute. La voix de François Morel se mêle à celle des techniciens. "Papa, on va où, après ?" lance Juliette, en imitant la voix d'un enfant impatient. Les deux artistes éclatent de rire !

Car si on travaille, et dare-dare, sur le plateau du TMS, à quatre jours de la création de "Brassens a cent ans", le vendredi 22 octobre, jour anniversaire du chanteur sétois, c'est avec un esprit facétieux. Chacun y met du sien.

Un spectacle musical

François Morel observe depuis la salle, debout, alors que Judith Chemla chante. Un instant plus tard,c'est lui qui entre en scène avec "L'Auvergnat".

Photos et dessins de Brassens apparaissent au fond de la scène. Encore la voix de Morel. Antoine Sahler qui passe du piano à l'accordéon. Du Brassens chanté en espagnol par Judith Chemla...

Et Juliette, assise dans la salle, qui lui conseille de glisser une intonation plus hispanique en fin de phrase. "Mais je suis Suisse !", rit alors la première.

La lumière s'éteint, se rallume, les techniciens effectuant leurs réglages. Ce mardi après-midi, il faut encore marquer les emplacements au sol, ceux des micros.

Et une grande question se pose : que fait-on de la chaise posée sur l'avant-scène une fois l'entame du spectacle passée ?

Morel se voit la garder pour la chanson suivante. Juliette la poserait bien dans un coin, pour s'y asseoir, pendant le spectacle.

Ils plaisantent, tout en avançant, en chantant, en s'encourageant.

Et l'air de rien, dans le temps suspendu du beau théâtre à l'italienne, le spectacle hommage, point d'orgue du Centenaire, se construit en secret, avec humour, humilité, simplicité... à la Brassens.

 

    

 


 

Sète : une grande soirée populaire pour fêter les 100 ans de Georges Brassens

 

 

 

Vendredi 22 octobre, à partir de 19 h 15, une grande soirée d'anniversaire gratuite est organisée pour toutes les Sétoises et tous les Sétois sur le bateau le Roquerols.

C'est avec impatience que le maire de Sète, François Commeinhes, et son adjointe en charge du Centenaire Brassens, Jeanne Corporon, attendent désormais la date du vendredi 22 octobre.
Le jour anniversaire de la naissance du chanteur sétois, il y a 100 ans. Un sentiment joyeux qu'ils ont bien l'intention de partager avec l'ensemble des Sétoises et des Sétois le temps d'une grande fête populaire.

En voici le détail.

LE spectacle de l'année au théâtre Molière

C'est une carte blanche qui a été confiée à François Morel pour créer le spectacle "Brassens a 100 ans" au théâtre Molière de Sète.

Les représentations des 22 et 23 octobre sont archi-complètes, avant celles prévues à Béziers et Montpellier.

Et c'est dans le plus grand secret que les artistes y travaillent actuellement. Des surprises sont d'ailleurs prévues. Sur scène et dans la salle.

L'aspect événementiel de cette création n'a échappé à personne. Le spectacle sera d'ailleurs diffusé en direct sur la première radio de France, France Inter, vendredi 22, à partir de 21 heures, à l'issue d'une journée dédiée à Brassens à l'antenne.

Musique et gâteau pour tous au Roquerols

Ensuite, une grande fête d'anniversaire (gratuite) est aussi organisée vendredi 22 octobre, sur le bateau le Roquerols, qui a déjà accueilli durant toute l'année une grande partie des spectacles, rencontres, et conférences du Centenaire.

Ce lieu "emblématique", a rappelé le maire, sera ouvert à tous.

Et le spectacle de Morel au TMS y sera retransmis en direct sur écran géant.

"Ce spectacle, la Ville a à cœur de l'offrir au plus grand nombre. Nous soufflerons ensemble les bougies du gâteau de Brassens. Cette soirée, nous la voulons joyeuse et populaire dans l'esprit qu'aurait souhaité Georges Brassens. L'esprit sétois, celui des "Copains d'abord" ", se réjouit François Commeinhes.

Le programme de cette soirée gratuite

Rendez-vous sur le bateau le Roquerols, quai du Maroc, à Sète, vendredi 22 octobre, à partir de 19 h 15, pour un apéro musical avec Fred Karato, les Enjoliveurs et leurs invités

Puis à 21 h 05, retransmission en direct sur écran géant (en extérieur) du spectacle de François Morel "Brassens a 100 ans" qui sera créé à guichets fermés, au théâtre Molière de Sète le soir même.

Puis à 22 h 30, gâteau d'anniversaire sur le bateau !

La fête continuera ensuite avec "Georges Box", par JP Nataf et "Cuivre moustache" DJ set par Alexandre Flory.

Les rendez-vous continuent !

L'anniversaire est un moment important, mais il ne marque pas, loin de là, le final du Centenaire.
Ce vendredi 22, débute ainsi, une grande édition du festival "22 Vl'a Georges" (rendez-vous place de la République à 21 heures pour les concerts d'ouverture).

La veille, jeudi 21 au soir, France 3 diffusera au national une grande émission de variétés hommage à Brassens tournée à Sète. Avec Biolay, Souchon, Bruni, Raphaël, Cabrel...
"Cela va faire souffler, à l'image de tous les grands événements créés cette année un vent de modernité et de fraîcheur dont nous avions tant besoin et donner un coup de projecteur, encore une fois, sur notre ville et son identité si particulière", se félicite le maire.

L'exposition de l'espace Brassens , celle de Robert Combas au Musée Paul-VAléry, celle des  1000 femmes sétoises de Pierre Maraval, la campagne de Brassens Président se poursuivent aussi...

Plus de 250 spectacles

"Célébrer l'un des meilleurs d'entre nous ne pouvait se limiter à une seule journée. C'est pour cela que l'on avait lancé ce programme de commémoration", rappelle François Commeinhes. Il y a un an, "on ne savait pas où on allait arriver".

Au final, précise Jeanne Corporon, "ce sont plus de 250 spectacles" qui ont été proposés. "C'est énorme ! Quand on va faire les bilans, les revues de presse, on va être impressionnés. Nous sommes submergés d'appels, même de l'étranger. On ne mesure pas toute la portée".

L'anniversaire se fêtant à Sète, mais aussi sur le territoire de l'agglopôle, le maire se félicitant d'une aventure culturelle multiforme, "axée sur la liberté d'expression, qui était particulièrement chère à Georges Brassens".

 

 

    

 


 

Sète : Robert François met en scène les chansons de Brassens

 

 

 

Une très jolie exposition présentée à l'Espace Félix jusqu'au 15 novembre.

Depuis plus d'un demi-siècle, dans son garage, Robert François fabrique ses "bricoles, trucs ou bidules", comme il dit.

Autant de petites sculptures poétiques et colorées, réalisées à partir de matériaux récupérés çà et là (bois, métal, plastique...), pour autant de saynètes peuplées de personnages, d'animaux, de fleurs...

Son frère aîné Pierre a été le premier à l'encourager à créer. "D'un rien, il fait un tout, et de ce tout jaillit l'œuvre où chaque élément se réjouit de recouvrir une fraîche jeunesse," dit son ami Gérard Hodée.

L'homme à la pipe ne pouvait que constituer une source d'inspiration pour Robert.
En témoigne la série "Brassens en volumes" présentée à l'Espace Félix (siège du festival Fiest'A Sète, 2 quai G.-Durand) où, du Parapluie aux Funérailles d'antan, une trentaine de chansons sont ainsi mises en scène, accompagnées par le texte respectif. 

 

    

 


 

Concours #ChantonsBrassens : qui sont les membres du jury chargés de départager les finalistes ?

François Morel, Bénabar, Didier Wampas, David Garcia et Jérémy Bernède.
Ces cinq professionnels de la musique ont accepté d'intégrer le jury final du concours #ChantonsBrassens, organisé par Midi Libre à l'occasion du centenaire de l'artiste sétois.
Le nom du vainqueur sera révélé ce vendredi 22 octobre.

Il y a maintenant quatre mois, Midi Libre a lancé un grand concours musical autour de Georges Brassens afin de célébrer le chanteur qui aurait eu 100 ans le 22 octobre.
Avec #ChantonsBrassens, nous avons mis les artistes de la région au défi : réinterpréter les chansons du maître et de nous envoyer leurs vidéos. Ils ont été près d'une centaine - de Sète bien sûr, mais aussi du Tarn, du Gard ou des Pyrénées-Orientales - à jouer le jeu.

Cinq professionnels pour départager les finalistes

Une centaine à tenter leur chance, puis une vingtaine à se hisser en finale du concours.
Depuis plusieurs jours, notre jury de professionnels consacre toute son attention à établir le classement final de notre concours.

Mais qui le compose ?

Chanteur bien sûr, mais aussi humoriste et comédien, François Morel en fait partie. L'artiste vient de sortir un album dédié au chanteur, "Brassens dans le texte", en collaboration avec Yolande Moreau. En août dernier, c'est sur la scène sétoise du théâtre de la mer qu'il est venu le présenter.

Sète, notre deuxième juré y a élu domicile il y a maintenant cinq ans. Loin de Paris et de sa scène rock alternative, mais jamais loin de la musique, Didier Wampas, leader du groupe éponyme, a lui aussi accepté de poser son regard toujours libre et décalé sur nos candidats.

Notre troisième jury, c'est Jérémy Bernède, journaliste Culture à Midi Libre. Chroniqueur de l'actualité musicale de la région, il est aussi l'auteur d'un livre référence sur le Rockstore, la salle de concert mythique de Montpellier.

À quelques dizaines de mètres du Rockstore, c'est sur la scène de l'opéra Comédie que Bénabar s'est produit début octobre, à l'occasion d'un hommage collégial à Brassens dans le cadre des Internationales de la guitare. Le chanteur compositeur a accepté de participer à l'aventure #ChantonsBrassens.

Tout comme David Garcia, le patron des Déferlantes, l'un des plus gros festivals musicaux de la région, qui complète notre casting.

Quel artiste sortira vainqueur du concours le 22 octobre ?

En attendant, le résultat vous pouvez toujours découvrir ou réécouter les performances de nos candidats sur Midilibre.fr, onglet Chantons Brassens.

 

    

 


 

 
Sète : Cap Brassens a mis le paquet pour "22, v'là Georges"

 

 

 Lors de la présentation du festival, ce jeudi, à bord du bateau-phare Roquerols.

Du 22 au 29 octobre, l'association va célébrer avec éclat le Centenaire de Brassens.

Il en sera le grand absent, tout en y étant plus que jamais présent. José Capel, disparu le 19 octobre 2017, avait fondé en septembre 2014 l'association Cap Brassens, qui organise depuis, chaque année, le festival "22, v'là Georges", circonscrit entre les dates de naissance (le 22 octobre) et de décès (le 29 de ce même mois) de l'illustre enfant du pays.

Dès le départ, José avait fixé, justement, un cap : parvenir à honorer, avec éclat, avec l'ampleur intrinsèquement requise, l'auteur des "Copains d'abord", l'année du centenaire de sa naissance.

Nous y sommes.

Un aboutissement

Depuis la fin juin, et jusqu'à la fin de l'année, la ville de Sète célèbre chaque jour Brassens à travers, outre des expositions, une multitude de concerts, conférences et autres rendez-vous, essentiellement à bord ou aux abords du bateau-phare Roquerols, amarré quai du Maroc.
Et voilà que nous arrivons à l'échéance chronologique attendue. C'est dire si cette édition 2021 de "22, v'là Georges" prend une dimension particulière, constituant de fait une sorte d'aboutissement, d'apogée, d'apothéose, pour l'association elle-même, en mémoire de José Capel. De surcroît après des mois de disette culturelle, pandémie oblige.

"Nous avons souffert de cette année passée sans spectacle vivant, a ainsi déclaré Isabelle François, présidente de l'association, ce jeudi 14, sur le Roquerols, lors de la présentation du festival. Nous avons souffert dans notre chair en perdant des amis comme notre vice-président Thierry Heuga et Giovanni Ruffino, notre Brassens italien. Nous avons souffert de ne plus se rencontrer, de ne plus partager. Cap Brassens avait mis le cap sur le Centenaire, c'était le souhait de José. Nous y voilà. Nous allons nous retrouver dans notre village Brassens, avec notre particularité, fidèles à ce que nous sommes et à ce que nous a légué José : des rêveurs, des copains, de fous, des bénévoles au grand cœur".

Ils sont environ 170 au sein de cette association, dont bon nombre sont déjà et seront sur le pont pour le bon déroulement de ce rendez-vous phare, offrant pléthore de concerts (75 !) gratuits, assurés par près de 200 artistes, sans parler des expositions, etc.

Difficile ici d'énumérer l'ensemble de ce pléthorique programme, concocté, sur le plan musical, par Dominique Forestier, l'ancien ingénieur du son de l'un des plus célèbres groupes français (Téléphone !), devenu Sétois.

Temps forts

Retenons-en toutefois les temps forts. D'abord l'inauguration globale, vendredi 22, à 19 h, place de la République.

La réalisation d'une fresque en direct par les étudiants d'Audrey Cavaillé de l'université Paul-Valéry (samedi 24, de 14 h à 18 h, au village), l'hommage à Giovanni Ruffino (dimanche 24, à l'Open Space, rue Garenne).

Mais aussi, ce qui sera sans doute un acmé du festival, un concert réunissant 100 choristes (dimanche 24, à 17 h 30, sur la place de la République), la journée-hommage à Thierry Heuga, avec concours de pipe (mercredi 27, se munir d'un tee shirt rock'n'roll), l'incontournable Brassenade, le grand déjeuner sétois avec tielle, moules farcies (jeudi 28 à midi sur la place, inscriptions à l'office de tourisme, 04 99 04 71 71)...

Et bien évidemment, la procession de la sirène, le 29 octobre, sur la plage du Lazaret. Une sirène conçue par le sculpteur Jean-Louis Borg, et que l'association invite chacun(e) à accompagner, en venant doté d'une... moustache, vraie ou fausse.

Parce que Brassens le vaut bien, non ?

Un festival éco-responsable

L'association s'est engagée dans une démarche éco-reponsable. Elle est même en route pour le label régional ad hoc.

Concrètement : beaucoup moins de programmes et flyers ont été imprimés, la communication digitale ayant été privilégiée.

Sur place, pêle-mêle : parc vélo surveillé (un accès, une boisson offerte), approvisionnement en produits locaux et/ou bio (avec soupe quotidienne), cendrinettes (avec l'asso Zéro Déchet), poubelles bi-flux, toilettes sèches avec papier recyclé, pas de vente de bouteilles d'eau (il faut venir avec sa gourde, ou alors écocups consignés disponibles), etc. 

 

    

 


 

Sète : Avec Souchon, Bruni, Biolay, dans les coulisses de la soirée hommage à Brassens de France 3

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Thomas Dutronc est venu interpréter L'Auvergnat chez Néné, au bout de la digue Georges-Brassens à la Pointe Courte

 

La chaîne nationale a invité de nombreux artistes pour interpréter les chansons mythiques du poète, dans des lieux emblématiques de l'île singulière, à l'occasion du Centenaire Brassens.

Le samedi 18 septembre dernier, les travées du théâtre de la Mer étaient bien vides. Et pourtant, dans le secret le plus total, les équipes techniques de France 3 s'affairaient autour de la scène, face à la Méditerranée. Et pour cause : France 3 donnait le coup d'envoi du tournage de sa soirée hommage à Georges Brassens, à l'occasion de son centenaire.

Initiative régionale

Pendant cinq jours, les caméras de la chaîne ont accompagné des artistes de la chanson française dans les rues de la ville. Pilotée par la rédaction nationale, l'idée de cette soirée est née au sein de la rédaction de France 3 Occitanie. "À la fin de l'année 2020, on s'est penché sur les différents projets à développer dans la région, se rappelle Fabrice Valéry, délégué antenne et contenus pour la rédaction régionale. Évidemment, on a immédiatement coché le centenaire de Georges Brassens, avec l'envie développer une nouvelle façon de faire de la télévision régionale".

Émissions avec des artistes, déambulations dans Sète... Le projet attire rapidement l'attention de l'antenne nationale de France Télévision. "Ils cherchaient eux aussi un programme pour rendre hommage à Brassens. À l'arrivée, c'est une émission proposée par la région et développée par l'antenne nationale".

"Un voyage dans les veines de Georges Brassens"

Une bonne nouvelle qui permettra à la chaîne de mobiliser un casting cinq étoiles pour l'occasion : Alain Souchon, Thomas Dutronc, François Morel, Elodie Frégé ou encore l'"évidence Benjamin Biolay, local de l'étape. "Les artistes ont non seulement répondu présent, mais en plus, ils jouent bien le jeu, ajoute Fabrice Valéry. On ne demande pas seulement qu'ils réinterprètent les chansons de Brassens, mais aussi qu'ils participent à des tournages additionnels dans les rues, sur les canaux. Sète est un décor à ciel ouvert, avec un paysage presque cinématographique, mais on n'a pas voulu faire dans le clinquant".

Pour rassembler cette palette d'artistes transgénérationnels, rien de tel que le carnet d'adresses de Pierre Souchon, directeur artistique de cette émission spéciale. "C'est une vraie chance d'être dans cette aventure, et de travailler avec de tels faiseurs de chansons, se réjouit-il. Ce que j'aime, c'est qu'il y ait le moins d'artifices possibles. On a voulu faire quelque chose d'honnête, et ça se ressent. Ce n'est pas un show télé comme les autres, c'est un itinéraire dans Sète, comme un voyage dans les veines de Georges Brassens".

"L'impression de tourner un film"

Ce périple a mené les artistes dans les lieux emblématiques de la ville, du théâtre de la Mer à la Pointe-Courte, en passant par le théâtre Molière ou encore... Chez Maryse et Lulu. Carla Bruni et Alain Souchon ont également interprété "Une jolie fleur" aux Trois Baudets, la salle qui a vu Georges Brassens y faire ses débuts.

Pour présenter l'émission et assurer le fil rouge de la soirée, le choix de la chaîne s'est porté sur Daphné Burki et Raphäl Yem, habituellement à l'œuvre sur Culture Box, la nouvelle chaîne du groupe. "On passe nos journées dans la vie de Brassens, s'amuse l'ancienne présentatrice de Canal+. J'ai l'impression de tourner un film ! Tout le monde est heureux de se retrouver pour lui rendre hommage".

La diffusion de l'émission en prime time est d'ores et déjà prévue pour le jeudi 21 octobre prochain, soit la veille du centième anniversaire du poète.

 

    

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Sète : la Plagette va partir en immersion avec Georges Brassens

 

 

Rémi Sautet (à d.) et une partie du staff de l'association.

À découvrir du 16 au 23 octobre, au chantier de Voile Latine, dans le cadre du Centenaire du poète.

C'est l'une des initiatives les plus originales retenues par la Ville via son appel à projets associatifs pour la commémoration du Centenaire Brassens (1921-1981).

Elle se déroulera du 16 au 23 octobre au chantier naval de la Plagette tenu par Voile Latine de Sète et du bassin de Thau.

L'occasion d'embarquer le public en compagnie du réalisateur Rémi Sautet, déjà auteur de deux documentaires sur le père des "Copains d'abord", dans une évocation artistique et audiovisuelle liée à l'un des pans importants de la vie du poète sétois : ses virées en bateau dans l'étang.

Du Sauve-qui-peut au Gyss

Flash-back. En 1954, Brassens fait l'acquisition d'un petit bateau en bois, qu'il baptise le "Sauve-qui-peut". Mais il s'avère vite trop exigu.

"Alors, rappelle Rémi Sautet, André Aversa, patron du chantier naval qu'il dirigeait à la Plagette, lui construit un nouveau bateau, une barque marseillaise de sept mètres, nantie d'une cabine à hublots, que Georges baptise le "Gyss", acronyme composé des initiales de son prénom, puis de ceux d'Yves, son beau-frère, de sa sœur Simone, et de son neveu Serge".

Chaque fois qu'il descendait à Sète, dès qu'il le pouvait, Brassens aimait à partir en balade, en bande ou pas, la plupart du temps dans l'étang, vers le rocher de Roquerols ou, sur la rive nord, le cabanon de son ami Lolo.

En 2001, 20 ans après sa disparition, son neveu et héritier, Serge Cazzani, emmène le Gyss au chantier naval Tabarka, à Marseillan, pour une restauration qui s'avérera finalement une reconstruction complète, assurée durant deux ans par le charpentier de marine Jean-Louis Fraisse.

"Ce fut son grand-oeuvre, poursuit le réalisateur. Il aura finalement remplacé toutes les pièces, sauf la quille. À ma demande, et avec l'aval de Serge Cazzani, les vieux bois démontés du bateau, y compris la cabine d'un seul tenant, ont été conservés au lieu d'être brûlés, comme c'est la pratique habituelle. Avec ce matériel s'est imposée l'idée d'un projet d'installation ayant pour thème l'univers poétique de Georges Brassens, symbolisé par son bateau. J'ai alors sollicité mon ami Pierre François, qui, par ailleurs, l'a bien connu, afin qu'il puisse peindre sur ces bois démontés. Il a commencé à travailler avec moi sur un concept d'exposition, avant de disparaître brutalement en 2007".

"Fantôme du bateau"

Rémi Sautet montera néanmoins une exposition, intitulée "Les bois du bateau" au musée Paul-Valéry à l'hiver 2017-2018, avec la complicité de Fabien Docet, plasticien travaillant sur du métal. "J'avais créé des figures allégoriques autour des chansons de Brassens. L'opération qui va se dérouler en octobre dans l'atelier de Voile Latine, avec le concours de l'association du quartier et de celle du Barrou, constitue donc, en quelque sorte, le prolongement de l'entreprise. Une sorte d'exaltation "du fantôme du bateau" conclut Rémi Sautet, à l'endroit même où il a été construit.

Chorales, performances, bâche...

L'installation qui sera présentée du 16 au 23 octobre (vernissage le vendredi 15 à 18 h 30), tous les jours, de 10 h à 17 h, s'accompagnera de nombreuses animations : prestations de chorales, performances picturales, interventions poétiques...

"Une grande bâche blanche sera dressée sur l'une des façades des bâtiments du chantier de Voile Latine, sur laquelle", indiquent Philippe Carabasse, président de l'association, et Bernard Pellat, référent de l'opération, "chacun(e) pourra écrire un mot, une phrase, coller une photo... Et ainsi laisser une trace de son passage".

 

  

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 L'office de tourisme organise, tous les vendredis matin, une visite guidée retraçant la vie du poète à travers des lieux emblématiques.

"Désolée, la visite pour Demain nous appartient, c'est de l'autre côté de la place !".

Derrière la statue du Poufre, Marion aiguille les touristes, et attend les participants à la visite guidée "Du petit Georges au grand Brassens", dont elle est la guide ce vendredi 6 août.

"On est complet toutes les semaines"

Ce matin, 20 personnes sont présentes sur la place de l'hôtel de ville, curieuses d'en apprendre plus sur la vie du poète.

Cette nouvelle attraction proposée par l'office du tourisme tombe à pic. "On a lancé cette visite à l'occasion du centenaire, au mois de juin, raconte Marion. Depuis, on est complet toutes les semaines ! On pourrait accueillir plus de personnes à chaque visite, mais on préfère proposer quelque chose de confortable et qualitatif".

Après une brève introduction pour rappeler le contexte familial de Georges, le départ est donné en direction des halles. La visite se concentre sur le centre-ville, au fil des lieux marquants de la vie du poète : lycée Paul-Valéry, parc Simone-Veil, place Aristide-Briand, jusqu'à la rue à son nom et sa maison natale.

Le tout agrémenté d'anecdotes personnelles, sur les histoires d'amour de Georges mais également sur ses frasques réalisées entre amis. Un bon moyen d'aborder son caractère, les lieux et les rencontres qui l'ont forgé, principalement pendant l'enfance et l'adolescence.

Le succès de la visite guidée à convaincu l'office de tourisme de la pérenniser : si elle sera toujours proposée le vendredi matin jusqu'à la fin du mois d'août, l'horaire pourrait changer après l'été.

"Les visites se dérouleront sûrement pendant les vacances scolaires, ajoute Marion. Dans tous les cas, il y a une vraie volonté de continuer, car ça marche !".

Une nouvelle sortie appréciée des touristes, et qui complète une offre déjà fournie en cette année de centenaire. Les participants sont invités à rejoindre le Roquerols à la fin de la visite, et se voient remettre une carte de Sète regroupant bon nombre de points d'intérêts liés au poète.

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La fresque de l'artiste Maye est l'une des attractions de la visite.


Tous les vendredis à 10h

Départ place Léon Blum, derrière la fontaine, face à la mairie, sur réservation
Tarif : adulte (Plein tarif) 7,50€, enfant (Tarif réduit) 3€ (6-12 ans), Tarif (Pass) famille 2 adultes + 2 enfants 18€.

Infos pratiques : Prévoir chaussures et vêtements confortables, protection solaire.
Durée 1h30. Environ 2km à pied avec du dénivelé.
 

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Bouzigues : en juin 1981, c'était la "der" de Brassens

 

 

 

Fin mai-début juin 1981, le chanteur et poète sétois était revenu au pays natal pour une émission télé. Le 29 octobre suivant, iI cassait sa pipe...

C’était fin-mai début juin 1981. Brassens n’était pas au mieux. Il était suivi de longue par le docteur Maurice Bousquet, accompagné de sa femme Monique (à qui il avait dédié l'un de ses derniers poèmes).

Sa témérité a pris le dessus. Il avait accepté de venir passer cinq jours à Sète pour l’émission “Escale en Languedoc”, sur FR 3 (France 3 depuis), qui sera diffusée en juillet (avec une séquence sur son "compatriote" sétois Manitas de Plata, né le 7 août 1921 quai des Moulins, deux mois et demi avant lui).
Ce fut son dernier séjour au pays natal.

Dernière "Supplique"

Le tournage s’était déroulé dans plusieurs lieux : le théâtre Molière, les Pierres-Blanches, la Corniche... ainsi que sur la terrasse de la Côte Bleue, comme en témoigne cette photo de Jimmy Rague.

Le poète était alors accompagné de son fidèle contrebassiste, Pierre Nicolas, et du guitariste Joël Favreau.Qui ne le reverront plus, non plus, ensuite.

Au total, Brassens aura interprété près d’une dizaine de chansons. Dont l’immortelle “Supplique pour être enterré à la plage de Sète”.

Cinq mois plus tard, le 29 octobre, à Saint-Gély-du-Fesc, chez le docteur Bousquet, il faisait ses adieux définitifs au public...

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Sète : 64 dessinateurs de presse pour célébrer en images l'esprit libertaire de Brassens

 

 

 

L'exposition regroupe 64 dessins de 64 dessinateurs de presse qui traitent de l'esprit libertaire de Brassens.

Bernard Lonjon commissaire de l'expo a répandu aux questions de Midi Libre.

Pouvez-vous nous expliquer la genèse de cette exposition ?

Cette idée vient d'une discussion entre Jean-Claude Dugrip (chargé d'organiser l'année Brassens) et Tristan Cuche, dessinateur à l'Agglorieuse, qui est en contact avec les dessinateurs de presse. L'idée c'était de faire faire des dessins, des caricatures par des dessinateurs de presse, autour de citations à caractère libertaire de Brassens. J'ai été sollicité pour trouver des phrases types issues de ses chansons, d'articles du Libertaire (journal de la fédération anarchiste NDLR), et des interviews qu'il a pu donner. À la suite de ça, j'ai réalisé une sélection de 80 phrases ou extraits de chansons. Ce sont ensuite, 64 dessinateurs de presse qui ont été sollicités. On leur a envoyé 3 ou 4 phrases chacun. Ils ont fait un choix. Et c'est en fonction de ce choix qu'ils ont rendu un ou plusieurs dessins. On en a choisi un seul pour l'expo.

Vous expliquiez qu'avant de présenter ces 64 dessins vous aviez édité un livre...

On a effectivement, dans un premier temps, édité un livre intitulé Un esprit libertaire, financé par la Ville et l'Agglo et puis Centenaire Brassens. C'est le Centenaire Brassens qui porte le projet. Sur chaque page de droite on découvre le dessin de l'auteur et à gauche sa mini-bio avec la phrase de Brassens. Pour l'exposition on a adapté le concept du livre. Sur chacune des 64 planches, la citation de Brassens se trouve au-dessus du dessin lui-même. À son pied, il y a la mini-bio du dessinateur.

Combien de temps pour faire aboutir ce projet ?

Ça date d'octobre, novembre 2020. J'ai dû envoyer les phrases au début de cette année. Ça a pris en tout 6 mois. Il y a fallu du temps et des allers-retours avec certains dessinateurs dont la production n'a pas été validée tout de suite ; c'est Tristan qui s'est chargé de cette partie, en veillant, bien sûr, que Brassens soit respecté. L'idée étant que tout cela reste dans un esprit libertaire. On n’est pas comme chez Charlie Hebdo, mais on est quand même sur des chemins de traverses.

C’est-à-dire ?

On peut citer des chansons comme Gare au gorille et aussi Hécatombe, qui tapent quand même pas mal sur les flics. Mais, il y a aussi ses écrits libertaires très, très saignants parus entre 1946 et 1947. On les retrouve dans le Libertaire. Il se réjouit carrément de la mort d'un flic. L'article s'appelle : Le hasard s'attaque à la police. Un agent de ville se fait percuter par un cycliste qu'il vient de siffler. Pour Brassens, c'est un retournement de situation, un effet boomerang. Il écrit même qu'il y en a beaucoup d'autres (flics NDLR) à tuer. Dans l'expo, ça transparaît moins que dans ces écrits-là. Il y a même des dessins assez gentillets. Mais l'idée c'était quand même de rester assez "anar".

Comment définiriez-vous l'anarchisme de Brassens ?

L'anarchisme, c'est une notion tellement vaste. Mais on dit souvent qu'il était plutôt anarchiste de droite. Je pense à des gens comme Léautaud, Blondin, Nimier ou encore Marcel Aimé. Plutôt que les anars de gauche qui aujourd'hui seraient qualifiés anars d'extrême-gauche. Mais la particularité de Brassens c'est l'individualisme. Il ne voulait pas emmerder les autres mais il ne voulait pas qu'on l'emmerde. Il disait, "il suffit de bien se comporter dans la vie pour que tout fonctionne, pas besoin des institutions".

 

 

 

Au-delà du Brassens libertaire, perçoit-on sa sensibilité, sa pudeur ?

Oui, on retrouve tous ces sentiments. Mais pas pour tous. L'affiche de l'expo avec un doigt d'honneur en fumée qui sort de la pipe de Brassens, dit tout. Un père peinard mais qui dit "merde" à la société.

Ce que l'on vit aujourd'hui l'aurait inspiré ?

Il n'écrivait pas de chansons sur l'actualité, mais il aurait sans doute fait quelque chose, après, comme le Boulevard du temps qui passe, sur Mai 68.

  

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Sète : la légendaire rencontre entre Brassens, Brel et Ferré du 6 janvier 1969, c'est grâce à lui

 

 

 

François-René Cristiani avait organisé ce fameux rendez-vous du 6 janvier 1969, immortalisé par les photos de Jean-Pierre Leloir. Il sera à Sète ce dimanche 18 au bateau-phare Roquerols.

C'est une photo qui a fait le tour du monde. L'une des plus célèbres de l'histoire de la culture populaire française.
Ornant d'innombrables murs de salons ou de chambres, de bistrots ou de restos, reproduite à satiété en peinture ou dessin.
On y voit Jacques Brel, Léo Ferré et Georges Brassens autour d'une table. Fumant allègrement.
Elle a été prise le 6 janvier 1969 par l'immense photographe Jean-Pierre Leloir (1931-2010) qui a couvert durant des décennies la scène musicale (du rock au classique) et théâtrale.

 

 

Or, cette rencontre au sommet, et cette photo (issue d'une série de plus de 200 clichés), n'auraient pas existé sans François-René Cristiani.
Agé aujourd'hui âgé de 77 ans, habitant dans le Vaucluse, il a ensuite effectué une belle carrière de journaliste au sein notamment de Radio France, ainsi qu'à la tête du comité régional du mémorial Jean-Moulin.

Ce dimanche 18, tout comme la réalisatrice Sandrine Dumarais qui a tiré en 2008 un documentaire de cette mythique réunion, il viendra participer, dans le cabaret du bateau-phare Roquerols, fief du Centenaire Brassens, à une soirée spéciale intitulée "3 sur la photo".

Avant cette légendaire rencontre, que faisiez-vous, alors que vous n'aviez que 24 ans ?

Je sortais du CFJ (centre de formation des journalistes) de Paris. J'avais signé des articles dans Jazz Hot, puis dans un hors-série Rock'n'Folk, créé en 1966, qui allait devenir un magazine à part entière (NDLR : il existe toujours !). Le numéro un, c'était avec Polnareff en couverture. J'avais réalisé mes premières interviews de musiciens ou d'écrivains comme Jean-Patrick Manchette. J'avais rencontré Brassens à Reims où il rodait Bobino. Puis Léo Ferré à la Mutualité après mai 1968. En novembre 1968, Jean-Pierre Leloir, qui faisait partie des co-fondateurs de Rock'n'Folk, m'avait convié à une séance d'enregistrement de Brel. J'ai eu la chance d'assister à celle de "Vesoul", dont la prise directe est restée, et dans laquelle Brel avait lancé "Chauffe Marcel !". J'étais ébloui.

Et vous avez eu l'idée de les réunir tous les trois. Comment cela s'est-il organisé ?

Au départ, je voulais faire une interview commune avec Brel et Brassens, qui se connaissaient bien (NDLR : ils avaient été voisins dans l'immeuble Le Méridien, à Paris). Et puis j'ai pensé à solliciter aussi Ferré, le plus âgé des trois, qui allait attaquer Bobino. Ils ont tous accepté. Restait à trouver la date où chacun soit disponible. Ce fut donc le 6 janvier 1969. C'était un lundi, jour de relâche pour les spectacles. Elle convenait surtout à Brel, qui jouait alors Don Quichotte dans "L'homme de la Mancha". Il s'était d'ailleurs laissé pousser les cheveux pour ce rôle.

Où et comment s'est déroulée la rencontre ?

Dans l'appartement de ma belle-mère, rue Saint-Placide, dans le VIe arrondissement ! J'avais trouvé un boulot à RTL. Jean-Bernard Hebey, l'un des pontes de la station, m'a dit ok. J'avais pris mon magnéto. Mais cette interview était avant tout pour Rock'n'Folk. Elle a d'ailleurs été publiée dans le numéro de février 1969, avec en couverture une des photos de Leloir. Aujourd'hui, c'est un collector introuvable ! L'ambiance était plutôt "salle de fond de bistrot". Ma femme était là. J'étais dans mes petits souliers. Mais tous les trois ont été tellement sympas...

Que vous inspire, plus d'un demi-siècle après, ce moment que vous avez initié, devenu historique ?

Il se trouve que c'est dans les années 1980, après le décès de Brel (en 1978) et Brassens (en 1981), et grâce aux photos de Leloir, qu'il y a eu un regain d'intérêt pour cette rencontre. J'en ai fait un livre, "3 hommes dans un salon" (Fayard-Chorus). Sandrine Dumarais en a tiré un beau documentaire. Ce que je retiens avant tout, c'est l'incroyable simplicité de cette rencontre. Je suis très heureux, bien sûr, de l'avoir initiée. C'était un moment chaleureux, qui était hors du show-business.

A partir de 17 h 30, au bateau Roquerols

Cette journée spéciale, l'un des temps forts de la programmation du Centenaire Brassens, se déroulera ce dimanche 18, à partir de 17 h 30, à bord du bateau-phare Roquerols.
Elle débutera par la projection du documentaire de Sandrine Dumarais, "3 hommes sur la photo".
Elle se poursuivra par une table-ronde animée par Bernard Lonjon, réunissant François-René Cristiani et Sandrine Dumarais. Puis à 20 h 30, récital avec Jacques Ibanès et Jonathan Bastianelli autour d'une sélection tirée du répertoire des trois grands.

  

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Sète : Alpha Brassens ou l'abécédaire d'un poète turlupin

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On commence avec amadou. Savez-vous ce qu'est un cœur d'amadou ? (J'ai rendez-vous avec vous, 1952).

On finit avec Zutty, référence au batteur de jazz américain Zutty Singleton (Elegie à un rat de cave, 1979) en passant par poulpiquets (Jeanne, 1966) sans oublier le fesse-mathieu (La femme d'Hector, 1958).

"Alpha Brassens Le dictionnaire amoureux d'un poète turlupin" repose sur 185 mots issus des chansons de Georges Brassens. En regard de ces mots, figure le couplet où le chanteur l'a utilisé, retranscrit en écriture...Brassens.

Jean-Renaud Cruaz, ancien typographiste, a en effet créé un script de l'écriture de Georges Brassens à partir de ses manuscrits : cahiers de brouillons, autographes, copies de chansons.
L'auteur l'a utilisé dans cet abécédaire bienvenu car Brassens était un orfèvre des mots.
"Le poète puise à de multiples sources du langage, écrit-il dans la préface. Vieux français, langue classique, argot ancien et contemporain. Il les fait cohabiter, télescoper et fusionner dans un jargon imagé, une syntaxe dont il est l'exclusif linguiste."

Ce livre savoureux, publié sous l'égide du centenaire de la naissance de Georges Brassens a été soutenu par la Ville de Sète.

Bernard Lonjon, directeur scientifique et programmateur du centenaire, en signe la préface.
"Cet abécédaire... est une belle revanche pour ce fils de maçon et un pied de nez à ceux qui critiquaient sa famille maternelle issue de l'immigration italienne."
Nom d'une pipe !

En vente 19 € dans les librairies de Sète

  

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Sète : le typographiste Jean-Renaud Cuaz crée les caractères Brassens

De retour dans sa ville natale, le typographiste Jean-Renaud Cuaz a mis à profit le confinement pour créer un script typographique issu de l'écriture de Georges Brassens. Un projet qui prend tout son sens alors que s'annonce le centenaire de la naissance du poète.

Étudiant en art graphique à Paris, Jean-Renaud Cuaz avait choisi Brassens comme sujet de sa thèse de diplôme. "C'était quelques mois avant qu'il ne décède" se souvient-il.

Aujourd'hui de retour dans sa ville natale, après avoir œuvré à Paris, à Chicago, habité "dans le XVe arrondissement près du parc Georges-Brassens, de l'impasse Florimont et la rue Santos-Dumont où il a vécu", le typographiste a mis à profit le confinement pour créer une police de caractères issus de l'écriture du chanteur sétois. Elle est distribuée sur le site de la société allemande Monotype.

Une écriture lisible et stable

Jean-Renaud Cuaz est prêt à mettre son travail à la disposition des organisateurs du centenaire de la naissance de Brassens en 2021.

"Cette typographie pourrait servir de fil rouge à la communication événementielle". Il l'a également proposée à l'espace Brassens pour sa signalétique.

"Le caractère Brassens est une adaptation typographique de son écriture que j'ai étudiée à travers des manuscrits et documents de l'espace Brassens. Son tracé est à l'image d'une œuvre unique et singulière immédiatement reconnaissable. Sobre et robuste mais pouvant comporter des majuscules élaborées, l'écriture du poète est le plus souvent sans rature et stable. Elle est extrêmement lisible".

Jean-Renaud Cuaz a ainsi décliné une version du script destinée à un apprentissage ludique de l'écriture qui pourrait devenir "un modèle d'écriture pour les élèves de CP du bassin de Thau."

Soixante vignettes

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Créer une police d'écriture à partir de celle de Paul Valéry, autre célèbre enfant du pays, n'aurait pas été possible selon le typographiste.

"Elle est très peu lisible, très horizontale, intellectuelle. Brassens, lui, écrivait sur des cahiers d'écolier avec des lignes. Il y avait des brouillons de travail et des copies destinées à ses amis avec une écriture plus attentionnée."

Ces vignettes se rapportent à l'univers et aux symboles de Brassens. Ces vignettes se rapportent à l'univers et aux symboles de Brassens.

En trois mois de travail, Jean-Renaud Cruaz a mis au point 250 caractères (majuscules et minuscules alternatives, accentuées, glyphes) permettant de les utiliser dans 30 langues internationales dont le provençal et l'occitan.

Sans oublier soixante vignettes (pictogrammes, symboles, portraits) qui illustrent les images et la symbolique de la poésie de Georges Brassens : Cupidon, Bacchus, le Gyss, la pipe cassée, le gorille, les portraits, les signatures...

Si vous adaptez cette typographie pour composer vos textes, "vous pourrez donner la voix de Brassens à vos messages, plaisante Jean-Renaud Cuaz . Mais si l'envie d'un poème vous taquine, n'allez pas vous imaginer trouver l'inspiration plus facilement avec son écriture !".

Si le script Brassens est à vendre (lire ci-dessous), des vignettes thématiques sur Sète sont téléchargeables gratuitement sur le site setori.fr également créées par le typographiste.

"Ces vignettes numériques sont les symboles d’une ville qui a célébré ses 350 ans d’existence en 2016. Des pictogrammes sous forme d’inventaire à la Prévert d’un héritage que les Sétois et les Sétoises ont en partage" écrit Jean-Renaud Cuaz en préambule.

En pratique

Le script Brassens est à vendre sur le site de la société Monotype.
Il offre des fonctionnalités OpenType telles que caractères alternatifs pour les majuscules et les minuscules, chiffres, fractions et un jeu de caractères étendu pour prendre en charge des langues étrangères.

Trois graisses (léger, normal, gras) ont été créées afin d'offrir une large palette de possibilités graphiques.

Enfin, 60 vignettes (pictogrammes, symboles, portraits) illustrent l'univers imagé de la poésie du poète.

  

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Sète : Georges Brassens derrière les portes, une exposition ludique et ingénieuse

Avec beaucoup d’ingéniosité, l'exposition "Brassens. Il suffit de passer la porte" lève le voile sur le Georges Brassens de la scène et du cinéma.

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À découvrir à l'espace Brassens.

"Brassens : Il suffit de passer la porte" coïncide avec le centenaire de la naissance du chanteur mais ce n’est qu’un hasard – heureux- dû à la pandémie. L’exposition devait s’installer à l’espace Brassens en juin 2020. On connaît la suite. Elle est désormais visible jusqu’en septembre.

28 portes à ouvrir

C’est le scénographe de théâtre Daniel Fayet qui l’a construite aidé du plasticien-constructeur Jean-Michel Halbin et du graphiste Matthieu Moreau et à la demande de l’ancienne directrice de l’espace Brassens, Catherine Mata, qui a fait valoir récemment ses droits à la retraite.

Il s’agit d’une exposition qui accompagne l’exposition permanente de l’espace Brassens. Toutes les deux ont leur identité et cohabitent harmonieusement.

"Brassens. Il suffit de passer la porte" invite à une déambulation le long de 28 portes que le visiteur est invité à ouvrir avec le crochet d’une pipe en silicone.
Covid oblige -et là aussi hasard heureux-, les poignées ont été remplacées par des cordelettes. À la sortie du musée, les accessoires sont trempés dans un bain désinfectant.

En ouvrant les 28 portes, on rencontre, dans leur entrebâillement, les facettes de Georges Brassens sur le thème de la scène et du cinéma. L’iconographie est riche : photos, chansons, articles, lettres, films, affiches…

"J’ai voulu montrer quelles portes Brassens avait dû franchir pour devenir l’artiste qu’il a été", souligne Daniel Fayet.

Des portes intimes à celles des scènes et du plateau du film "Porte des Lilas", le seul dans lequel il ait joué, sans oublier les portes de l’écriture, de son rapport au public -"c'est ce qui le définissait. Ce n'était pas un showman"-, celle de la générosité..., on retrace le parcours professionnel de l’immense artiste qu’est Georges Brassens.

  

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Sète : des ateliers enfants pour le Centenaire Georges Brassens

À l'occasion des festivités du centenaire, des ateliers artistiques destinés aux enfants sont organisés tout au long de l'été à Sète sur le bateau le Roquerols.

Un cadre qui laisse libre cours à l'imagination, les chansons de Georges Brassens en fond sonore, tout est réuni pour célébrer comme il se doit le centenaire du chanteur.

Pour ce premier atelier, ce sont Suzie, Anna et Alexandre qui dévoilent leur âme d'artiste en créant un bateau de pêche. Pour s'immerger totalement dans le sujet, leur animatrice Morgane Paubert leur a bien sûr fait écouter "Le bateau de pêche" de Brassens.

Les bambins peuvent aussi observer la belle vue qu'offre l'étage supérieur du bateau le Roquerols, épicentre des festivités du Centenaire, pour trouver davantage d'inspiration.

Pour les 8-12 ans

Ces ateliers intitulés "je me suis fait tout petit" sont destinés aux 8-12 ans et ont lieu tous les mercredis de 10 h à 12 h jusqu'à la fin de l'année 2021, sur le Bateau Le Roquerols.

L'inscription se fait auprès de l'Office du Tourisme de Sète au tarif de 6€.
Le nombre d'enfants accueillis est limité à huit en raison des restrictions sanitaires.

Parmi les thématiques qui guideront les jeunes artistes tout au long de l'été figurent bien évidemment Georges Brassens, et plus largement la ville de Sète et la Mer.

"Les prochains ateliers porteront notamment sur la fabrication d'instruments de musique en argile ou encore sur la peinture d'animaux évoqués dans les chansons de G.Brassens", détaille l'animatrice, artiste sculptrice de profession.

D'autres ateliers le samedi

Ces ateliers sont à l'initiative de l'école municipale des Beaux-Arts de Sète, en partenariat avec La Petite Epicerie, le service pédagogique du Miam (Musée International des Arts Modestes).

Un autre rendez-vous est ainsi donné les samedis 26 juin, 25 septembre, 18 octobre et 27 novembre, de 10 h à 12 h sur le bateau Le Roquerols, pour un atelier intitulé "Le petit équipage du Miam", à destination des enfants de plus de 8 ans.

L'inscription est gratuite et la réservation se fait en téléphonant au 04.99.04.76.44.
"L'idée est de permettre aux enfants de découvrir le Miam, les Beaux-Arts, et de créer la rencontre avec les artistes", explique Adrien Cordier, directeur d'exploitation du bateau.

  

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A l'invitation d'Escale à Sète, une quinzaine de bateaux ont participé à une navirade dans les canaux de Sète, mercredi 9 juin. amenant partout musiques traditionnelles et bel canto.

Le tout étant organisé dans le cadre du Centenaire Brassens et de son lancement !
Hautbois et chanteurs ont donc beaucoup joué avec les titres du chanteur sétois.

Mais il lui ont aussi rendu un bel hommage, en se rendant au rocher de Roquerols, sur l'étang de Thau. Un lieu où Brassens aimait à venir avec ses amis.

Retour en photos (Midi Libre)

 

 

 

 

 

  

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Sète : pour le Centenaire Brassens, vous avez aussi rendez-vous avec… l'insolite ou le digital

Les “rendez-vous avec vous” sont une programmation dans la programmation du Centenaire.
Retrouvez-les toutes les semaines sur le bateau le Roquerols, quai du Maroc.

JOUER

Escape game Brassens

Venez découvrir l’univers de Brassens en immersion sur application mobile, avec une scénographie grandeur nature.

Le tout en collaboration avec le Game lab de Sète. Tarif : 5 €, billetterie au bateau.

CREER

Ateliers “Je me suis fait tout petit”

Tous les mercredis de 10 h à 12 heures, atelier pour les enfants, en collaboration avec l’école des Beaux-arts de Sète.
Tarif : 6 €.

Ateliers “Petit équipage du Miam”

Tous les derniers samedis du mois, de 10 h à 12 h, atelier pour enfants en collaboration avec le Musée international des arts modestes (Miam).
Tarif : gratuit sur réservation auprès du Miam au 04 99 04 76 44 ou par courriel carnac@ville-sete.fr

VOIR

Rembobino

En permanence, projections de films et de captations de concerts en partenariat avec l’Institut national de l’audiovisuel (Ina).

ÉCOUTER

Les suppliques sonores

Tous les samedis à 18 h, résonneront “les suppliques sonores”.

Un format dédié aux textes qui ont du sens, aux mots qui résonnent et percutent.
Bercé par la voix d’acteurs et d’actrices, asseyez-vous sur un transat pour écouter les mots qui se mélangent au son des mouettes, de manière à vous faire vivre une expérience littéraire unique.

RESSEMBLER

Se faire tailler les moustaches comme Georges
Pendants les concerts de la programmation officielle du centenaire Brassens, les jeunes barbiers de Sète vous taillent la moustache "comme Georges, ce hipster !".

  

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Sète : du petit Georges au grand Brassens, une nouvelle visite à effectuer avec l'office de tourisme

Douze lieux. Ceux où Brassens a vécu. Ceux qu’il a chantés, du “Bois de mon cœur” à sa plage préférée. C’est ce que propose de découvrir l’office de tourisme.

C’est une nouveauté.

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L’office de tourisme de Sète vient d’ajouter une nouvelle visite à son catalogue.
On pouvait déjà faire appel à ses guides conférencières pour visiter le Musée à ciel ouvert (Maco) ou suivre à la piste les tournages de la série “Demain nous appartient”.
Désormais, ce sont les traces de Georges Brassens que l’on peut suivre dans les rues de la ville où ce dernier naquit.

Intitulée “Du petit Georges au grand Brassens”, cette visite guidée à pieds organisée tous les vendredis fait découvrir les lieux où le chanteur a vécu ou qui lui sont liés.

Sa maison natale, le cimetière Le Py où il repose, le lycée Paul-Valéry où il fit ses classes et le théâtre Molière où il s’est produit à plusieurs reprises sont des étapes indispensables de cette balade.

Guidée ou libre

La visite est prévue pour durer 1 h 30. Les guides Danielle, Marion et Sophie, passionnées par le poète sétois, ont concocté un parcours en douze étapes pleines de sens.

À l’occasion des festivités du Centenaire du chanteur, elles vont dévoiler des anecdotes inédites et le visage de la vie sétoise à l’époque de Brassens.

Le tout le long d’un parcours de 2 km.

Il est aussi possible de suivre les traces de Brassens dans Sète grâce à un dépliant explicatif diffusé également (gratuit, disponible à partir de la mi-juin) par l’office de tourisme.

Tous les vendredis à 14 h 30. Départ place Léon-Blum. Limité à cinq personnes.

Tarifs : adulte 7,50 €, 6-12 ans 3 €, Pass famille 18 €.

Prévoir des chaussures confortables.
Réservations auprès de l’office de tourisme de Sète au 04 99 04 71 71

ou sur le site internet

https://www.tourisme-sete.com/visite-guidee-du-petit-georges-au-grand-brassens-1.html

  

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Centenaire Brassens à Sète : la visite du bateau des copains d’abord avec Clémentine Deroudille

Visite du Roquerols avec celle qui vient de lui donner l’âme du grand Georges, Clémentine Deroudille, commissaire d'exposition.

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Il faut coller chaque abat-jour dentelé, à la main, sur les lampes qui éclaireront bientôt les toiles cirées rouges à pois blancs de ce futur bar du bateau-phare.

Il faut scruter l’emplacement de chaque photo de jeunesse de Georges sur les parois du premier pont. Lesquelles ont été entièrement redécorées.

Et il faut encore accomplir tant d’autres gestes, tous pensés avec finesse, pour réussir à insuffler partout l’esprit de Georges Brassens…
Le tout avec "à chaque fois un esprit ludique, joyeux, souligne Clémentine Deroudille.
On prend le personnage. On l’aime. On essaie de se mettre à sa place.
"

Une équipe de passionnés de talent

Car voilà la difficile mission qui a été confiée à la commissaire d’exposition et à ses équipiers, Christian Marti (chef décorateur émérite, notamment pour le cinéma) et Perrine Villamur (architecte scénographe).

Partir à la découverte du bateau phare

Pour monter à bord du Roquerols, il faut se rendre au terminal croisières, sur le quai du Maroc.

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Le bateau sera ouvert au public du mercredi au dimanche en juin (inauguration le 9 juin), puis 7 jours sur 7 en juillet et août. Mais l’accès est réglementé, en raison des nombreuses animations.
De plus, les lieux ont été aménagés pour offrir une expérience hors du temps.

L’accès journée (10 h à 19 h) est au tarif de 6 € (3 € tarif réduit moins de 10 ans, demandeurs d’emploi, étudiants moins de 26 ans et personnes handicapées).
L’accès soirée (de 19 h à fermeture) : prix du concert.
Des pass sont proposés : abonnement un mois (15 €), trois mois (25 €) six mois (39 €).

Billetterie sur place et sur tourisme-sete.com
Paiement bar : CB uniquement.

En quelques semaines, avec énormément de savoir-faire, la passion de Brassens, ils ont transformé le bateau-phare en Roquerols, sur le quai d’Alger, à Sète.
Ils lui ont donné une âme. Ils l’ont préparé à accueillir les Sétoises, les Sétois, et des visiteurs venus du monde entier, durant des mois, une fois installé quai du Maroc.

Un Selfie avec le chanteur ?

Car désormais, à l’heure du lancement du Centenaire Brassens dont il est l’épicentre, monter sur ce bateau c’est se retrouver téléporté(e) chez Brassens.
Impasse Florimont, à Paris, où il a vécu. Avec une reconstitution.
À la plage, en maillot, sur le pont, avec lui (vous pourrez faire un selfie !).
Sur scène, dans la cale. Dans sa musique, une guitare à la main, sur un autre pont.
Autour d’une table, avec sa famille, ses copains, au milieu de photos intimes, dans une ambiance "les copains d’abord", sourit Clémentine Deroudille. "C’est chaleureux !"

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Le bateau fourmille de surprises, de détails, qui racontent aussi le Brassens "extrêmement pudique". Devenant au final à la fois une exposition vivante et une mise en scène réaliste, aussi simples et pointues que populaires.

"Brassens, c’est quelqu’un que j’aime profondément et qui aide à vivre", glisse Clémentine Deroudille. "Je suis tombée amoureuse de lui !"

Depuis des années, elle fouille la littérature et l’iconographie sur Brassens.

"J’ai trouvé des choses extrêmement différentes de ce que je connaissais sur lui. Je suis tombée amoureuse de lui ! Je me suis rendu compte à quel point il est irrévérencieux, politique dans le bon sens du terme, à quel point il est intelligent ! C’est un artiste immense, un poète. Et puis la beauté physique…Il y a plein de choses. Au départ, je voyais un copain de mon grand-père, avec des sous-pulls marron. Puis tout d’un coup j’ai vu un type torse nu, qui fait de la muscu, plutôt un bel homme. Dès qu’il rentrait quelque part, toutes les femmes le regardaient."

Un exposition aussi à Montpellier pour cette spécialiste

Clémentine Deroudille, journaliste, auteur, commissaire d’exposition est une spécialiste de Brassens. La seule femme ou quasi dans un univers très masculin.
La petite-fille du grand photographe Robert Doisneau, était déjà la commissaire, avec Joann Sfar de la grande exposition consacrée à Brassens à la Cité de la musique, à Paris, en 2011.
Tous deux avaient alors publié le livre “Brassens ou la liberté“ (Dargaud).
Elle a également publié en 2011 (Découverte Gallimard) “Brassens, le libertaire de la chanson”.
En plus de son important travail sur le Roquerols, à Sète, pour le Centenaire Brassens, elle prépare également une exposition tout à fait différente sur Brassens, riche en inédits (manuscrits, dessins, images…), pour la fin d‘année à l’espace Dominique-Bagouet de Montpellier.
On va rentrer de plus en plus dans l’intimité de Brassens”, annonce Mme Deroudille.

C’est après cette révélation qu’elle a créé sa première exposition parisienne sur le chanteur sétois. Et la passion ne s’est plus démentie.

C’est grâce à Brassens qu’elle a découvert Sète. Et c’est grâce à elle que nombre de Sétois vont sans doute “redécouvrir” le chanteur sétois qu’elle a hissé dans son Panthéon.

  

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Sète : une œuvre originale pour le centenaire de Georges Brassens

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Une photo en "sleeve-face" réalisée par Sébastien Cholier.

En cette année 2021, il n'y a pas qu'à Sète que l'on célèbre les 100 ans de la naissance de Georges Brassens, qui a cassé sa pipe le 29 octobre 1981.
On ne compte plus les livres et publications (dont notre hors-série Midi Libre) qui accompagnent ce centenaire.

Il y a aussi des initiatives originales, comme cette superbe création photo-graphique inspirée notamment de deux chansons, "Le Gorille" et "Auprès de mon arbre".
Elle est signée d'un ingénieur de l'Isère, Sébastien Cholier, sur une idée de Pierre Schuller, fondateur et animateur du site internet "Auprès de son arbre", véritable Bible dédiée à l'illustre Sétois, et tenue au jour le jour.

Sans trucage

"Il s'agit d'une composition "sleeve-face", mot-valise anglais qui signifie "mange-visage", explique son auteur. Nous avons choisi de prolonger hors-champ la pochette originale du disque en se rapprochant du monde et de l'esprit de l'artiste, mais sans trucage".

Attention : cette carte postale, à tirage limité, ne sera pas vendue dans le commerce.
Mais elle sera jointe à toute commande de l'un des CD en dépôt chez "Auprès de son arbre" : ceux de Djamel Djenidi et Pierre Bernon, Catalina Claro, Eva Dénia, Michel Maestro...
Elle sera aussi offerte aux acheteurs des prochaines coproductions de l'association, les albums de Cheval 2 Trois et Pierre & Willy Trio.

Commandes et infos sur le site www.aupresdesonarbre.com